COLLÈGE : UN ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ POUR LES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ

Pour les collégiens en difficulté, l’aide aux devoirs se poursuit même en période de confinement

Depuis le début du confinement, en mars dernier, et dans la droite ligne de l’aide aux devoirs proposée aux collégiens durant l’année scolaire, un système de tutorat a été mis en place à destination des élèves les plus en difficulté.

Prenant la forme, dans un premier temps, d’un suivi téléphonique personnalisé auprès des 1100 élèves du secondaire, ce tutorat s’est densifié au fut et à mesure des semaines, sous la direction de la CPE et du proviseur-adjoint qui supervisent le dispositif et les contacts avec les familles.

Près de 80 élèves du collège bénéficient du tutorat en confinement

Actuellement, ce tutorat s’appuie sur la participation d’une vingtaine de profs, de personnels de l’administration et de surveillants qui viennent en aide à près de 80 élèves éprouvant des soucis techniques ou pédagogiques. Il s’adresse également aux élèves ne donnant que peu de nouvelles à leurs professeurs, ainsi qu’à ceux qui ont du mal avec ce nouveau rythme. “Nous accompagnons aussi des élèves qui ont plutôt de bonnes notes mais qui ne savent pas travailler tout seul. On les aide à travailler avec méthodologie, on reprend le cours avec eux si ça n’a pas été bien compris, on leur propose des exercices. Toutes les matières sont représentées”, explique Yassine, l’un de nos assistants d’éducation (AED), qui organise depuis sa maison des cours de mathématiques et de sciences physiques en visio.

Objectifs : faire du lien et aider les élèves en difficulté à ne pas décrocher

Appréciant particulièrement l’exercice, Yassine rassemble toutes les tâches de la vie scolaire le matin pour passer 3h30, chaque après-midi, derrière son tableau blanc. Objectif : tirer vers le haut sa douzaine d’élèves tutorés. “Je sens que nous sommes utiles car il y en a qui ont tendance à décrocher du fait de la situation, qui se sentent perdus. On les aide à ne pas lâcher”, concède Yassine. Qui, comme toutes les chevilles ouvrières de ce dispositif, continueront d’être au contact des élèves en difficulté jusqu’à la fin de l’année scolaire.

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